N°3 Été 2016

Newsletter Etherapia n°3

1- Le silence qui parle, une rencontre avec le Maître intérieur

Le livre

"Rencontres avec le maître intérieur" de Michel-Laurent Dioptaz est un livre écrit sous forme de dialogues (dans le style de "Conversations avec Dieu" de Neale Donald Walsch) où le petit moi, le disciple, échange avec le grand Moi le Maître Intérieur. Les questions posées sont classiques : pourquoi vivons nous si mal le réel ? Et les réponses, sous forme de clin d 'œil à travers le langage des oiseaux, de métaphores, d'humour, de sérieux aussi, parlent et éclairent sous un autre jour ses multiples notions. Des notions, que certes beaucoup d'entre nous connaissons par ailleurs, mais qui donnent envie de se les approprier, de les faire siennes pour se guider sur ce fameux chemin de l'instant présent. Il propose également une respiration originale (inconnue pour nous à ce jour), la respiration trans-paradoxale, à expérimenter si on désire se créer de nouvelles ouvertures !

Voici quelques phrases en exemple, qui j'espère vous donneront un petit aperçu de ce livre de Sagesse original et peu connu :

    • Le contraire de la mort c'est... la naissance.

    • La Vie n'a pas de contraire....

    • Le contraire du passé c'est le futur, le présent n'a pas de contraire !

    • Les vraies questions sont celles qui nous rendent présents au présent.

    • Se recueillir : se cueillir une nouvelle fois.

    • Le maître intérieur ... le maître inter rieur

    • Lorsque l'oiseau meurt, il tombe vers le bas. Lorsque le poisson meurt, il remonte à la surface. Morts ils rejoignent la surface des choses. La surface des choses c'est la mort. La mort est un effet de surface. Ne plus être à la surface des choses, mais être au sein du monde.

Ce livre, bien qu'en Copyright Dioptaz, est disponible gratuitement en PDF sur : Le-silence-qui-parle.dioptaz.com et en livre papier au prix coûtant chez Souffledor.fr.

Mais revenons tout de suite sur un petit bijou, "La respiration trans-paradoxale" exposée à partir de la page 127 de ce livre. Pages 131-133 la description détaillée en est faite, je vous conseille "plus que vivement" de vous faire le cadeau de vivre cette expérience. Bien sûr ce sera moins facile qu'en stage avec avec Tinoy Intrala-Laurent, qui relaie la voie du Sarbacana après le décès de Michel Laurent-Dioptaz en 2013, mais c'est réellement une expérience nouvelle et très intéressante.

Les nœuds de Vie

Continuons la découverte de ce qu'a laissé Michel Dioptaz comme patrimoine à la disposition de toutes et de tous. Dans le cadre de la newsletter, nous présentons le Tarot, que ce soit le Tarot de Marseille comme le Tarot Quantique Celtique comme un outil de projection de notre psyché et donc de connaissance de soi. Dans la même idée, nous vous avions présenté les 55 images-icônes du Canadien Michel Delage. Et bien, dès 1975, Michel Dioptaz avait lui aussi "connecté" des images profondément archétypales : 55 nœuds de Vie ! Comme le propose l'auteur, laissez-vous aller à l'invitation des cordes, afin de percevoir, en filigrane, nos propres "nœuds" : faiblesses, blocages, etc. mais aussi la résolution de ces nœuds. Que ce soit un nœud sympathique ou antipathique, c'est un "médium" vers notre inconscient, c'est un "ça voir", un reflet de votre état d'être et de sa dynamique.

Via l'interface graphique du site, vous pourrez parcourir ses 55 nœuds puis zoomer sur celui qui vous appelle.

Le livre est disponible chez livre-rare-book.com.

Sarbacana, une pratique spirituelle ancrée dans la matière

Enfin, M. Dioptaz est le créateur de la Voie du Sarbacana qui intègre bien sûr toute la philosophie du livre "Le silence qui parle" vu plus haut. Recherche d’une parfaite symbiose entre la méditation (Yin) et l'action (Yang), cette discipline Zen utilise le jet de souffle via un sarbacane de grande longueur et d'un diamètre spécifique qui permet un souffle diaphragmatique. Comme en Kyudo (tir à l'arc Zen), la cible extérieure n'est que le reflet de la cible intérieure : la connaissance de soi. De même la pratique va permettre de développer la maîtrise des modifications du mental tout en s'autovérifiant dans l'incarnation (la "vraie vie") et dans l'instant via le jet de flèche (nommée ici voile). L'idée du jet est plus de l'ordre du Kiaï silencieux - le tranchant d'un souffle qui émerge d'un espace de tranquillité - que du souffleur de verre, du sportif ou du trompettiste.

Dans le calme méditatif (Yin), le Yang jaillit, puis la quiétude Yin revient. L'idéal serait d'avoir une sérénité interne comme l'eau calme, et le jet serait alors comme une pierre qui tombe dans l'eau : quelques secondes plus tard, l'eau est revenue au calme.

Le résultat (la flèche dans le centre de la cible à 10m) n'est donc que peu d'importance, c'est l'état interne qui est le meilleur indicateur.

En Sarbacana, tous les gestes du kata sont des qi-gong, le Sarbacana est un yoga du souffle. Ainsi le viseur qui permet de ne voir que ce que l'on veut voir, est remplacé par un défocalisateur qui se nomme Phi (car il ressemble au symbole de Phi : nos lecteurs assidus se souviennent certainement de Phi et son utilisation en Runes Celtiques). Ce Phi, cette défocalisation va permettre de voir toute la vie, de tenir compte de tout l'environnement dans lequel la cible n'est qu'un élément parmi les autres.

Comme on vient de le voir, entre le livre de sagesse, les images projectives et la voie Zen Sarbacana, il y a beaucoup de choses à découvrir dans le monde de M. L. Dioptaz.

2- Réflexes archaïques, présentation, une routine adaptée

Introduction

Étonnamment dans notre livre basé sur le Raja-Yoga : "Le mémento de la Vie anti-stress", au lieu de commencer comme il est de coutume par des postures simples (asanas), nous avons proposé un enchaînement complet que l’on nomme "petite salutation au soleil". De plus, parmi les variantes de cette "Petite salutation au soleil", nous avons pris la moins courante… Tout ceci peut interpeller, aussi nous profiterons de cet article pour exposer le pourquoi et approfondir en même temps des variantes.

Les réflexes archaïques

Initialement, dans nos premiers mois, nous acquérons des réflexes dit archaïques : agripper, téter, redresser la tête, esquisser quelques pas… A peine né, le bébé possède normalement les bases de ces réflexes archaïques. Ils sont d’ailleurs évalués par le pédiatre dès la naissance pour vérifier si le système nerveux du bébé fonctionne bien, il pourra ainsi entrer en contact avec son environnement.

Il s’agit donc de mouvements automatiques involontaires qui apparaissent pendant la vie fœtale et qui vont normalement continuer d’évoluer pendant un an environ. Toutefois, si ces réflexes ne s’installent pas correctement, cela va créer un stress qui peut avoir de lourde conséquence dans notre organisation corps-esprit, notamment des troubles de l’apprentissage. L’objectif du courant IMP (Intégration Motrice Primordiale) est d’identifier les mouvements primordiaux non-intégrés et de les remodeler afin qu’ils ne soient plus une barrière vers nos objectifs, mais un pont. Toutefois, il existe aussi des techniques d’auto-remodelage et la petite salutation au soleil en fait partie…

Auto-remodelage

La répétition journalière de la petite salutation au soleil va permettre, au fur et à mesure, d’intégrer ou de ré-intégrer ces mouvements primitifs de la vie.

La petite salutation au soleil, Vie anti-stress p20-21

Comme ils sont archaïques, ils sont donc la base de tous les autres mouvements, c’est pour cela que le livre "Mémento de la Vie Anti-stress – Un Yoga personnel et sans instructeur pour en finir avec le stress" commence par cet enchaînement! Bien sûr tout le monde n’est pas concerné par cette problématique de non intégration des réflexes archaïques, mais dans le doute, il est préférable de commencer par là afin de libérer tous les stress potentiels liés aux mouvements (vinyasa) ou aux postures (asana).

Du fait de cet objectif "auto-remodelage", le choix de la petite salutation est la plus pertinente car elle "cache" ou intègre des mouvements clefs pour ce remodelage, cette réintégration des réflexes. Ensuite, le fait que le livre soit un support universel qui s’adresse à toutes et à tous même sans instructeur, a orienté le choix de la variante.

Les mouvements clefs

Maintenant que nous avons vu le pourquoi de ce choix stratégique, voyons les "trucs et astuces" pédagogiques.

Tout d’abord voici à titre informatif, la correspondance réflexe/vinyasa (n° de la photo ou de l’étape/nom courant du réflexe) :

1 – Pavlov

2 – Soutien des mains

3 – Réflexe tonique

6 – Galant

6′ – Réflexe toniques labyrinthique

7 – Pérèze

(si besoin, voir la fiche en grand format en fin d'article...)

Première astuce, si l’on veut accentuer l’effet de l’étape 2, si la personne est suffisamment à l’aise et stable sur ces genoux, il suffit de monter sur ces genoux:

Petite salutation au Soleil : variante étape 2

Comme le montre l’encart sur l’image ci-dessus, si vos chevilles ne sont pas assez souples, inutile de souffrir, commencer tout simplement en vous posant sur vos pieds en porte-manteaux. Vous pouvez même changer cette position de pieds tout au long de l’enchaînement pour être confortable.

Deuxième astuce, le passage 3 -> 6 -> 6′ est difficile, il nécessite de faire glisser ses mains sur le sol afin de les avancer. Mais, malgré ce déplacement de mains et donc d’épaules, le passage "6" n’est possible que si l’on a suffisamment de débattement dans les épaules. On aura donc tendance, du moins les premières semaines, à shunter "6 le front au raz-du-sol, la tête en dessous des épaules" pour le transformer en "6 passage la tête au dessus des épaules", ce n’est pas très grave, l’important c’est de faire, pas de réussir. A force de répétition journalière, le mouvement viendra, l’objectif est d’arriver à ce que la tête soit au dessous du niveau des épaules comme sur l’image ci-dessous:

Petite salutation au soleil : variante étape 6

Troisième astuce, le passage 6′ -> 7 doit permettre une bascule de la convexité du dos. Ce n’est pas important d’être dans une position du cobra "parfaite" avec le bassin au sol. Il suffit juste d’être légèrement cambré, et pour cela relever la tête un peu suffit.

Ensuite à l’étape 7, la tête doit être baissée ce qui donne automatiquement ce mouvement de changement de convexité du dos (concave <-> convexe).

Ce mouvement de changement de convexité du dos se retrouve souvent en Yoga lors du passage :

    • Bitilisana <-> Marjarysana (nom des postures)

    • du "Chien" au "Chat" en nom plus commun ;o)

Conclusion

La petite salutation au soleil est un trésor pour la santé et cette fonction de remodelage des réflexes archaïques est un plus certain.

Nous avons profité de l’article pour donner quelques trucs et astuces afin de mieux maîtriser cet enchaînement. Toutefois, "faire", pratiquer régulièrement est la seule véritable clef. Faire 2 à 3 salutations de suite 2 à 3 fois par jour pendant 3 ou 4 semaines est une bonne base pour l’auto-remodelage. Pour des personnes "visiblement maladroite" dans leur corps, enchaîner 10 fois de suite la salutation, toujours 3 f/j et pendant 6 à 8 semaines est un bon ordre de grandeur pour obtenir des résultats durables.

Dans cette routine il n’y a pas que "des réflexes archaïques", il y a bien sûr le plus du Yoga, à savoir la respiration synchronisée avec le mouvement (vinyasa et pranayama). Cette respiration circulaire (5 sec / 5 sec) apporte zénitude, cohérence et régénération. Enfin il y a l’aspect hygiène de vie avec tous les bienfaits de la routine.

Voilà, au terme de cet article, vous pouvez mieux comprendre pourquoi cette routine est la première du livre alors que ce n'est pas la plus simple, la plus abordable : mais c'est la plus universelle. En cabinet c'est celle que nous prescrivons pour tous les enfants "hyper-actifs" par exemple.

Bonne pratique.

suite et complément => News Etherapia n° No-stress

3- Le couple parental suite... l'autorité, le cadre, les règles

Dans la newsletter précédente, nous avions développé la motivation d'avoir des enfants et ses pièges. Je vous propose d'aborder aujourd'hui un nouveau point :

"Comment créer un environnement structurant

pour accompagner les enfants au mieux ?".

Le rôle de l'autorité

Pour créer un contexte favorable au développement d'un enfant le premier impératif est de savoir créer un climat de sécurité. L'enfant n'a aucune expérience de la vie, il ignore quels sont ses besoins, quelle est la différence entre un désir et un besoin, quelles sont les règles de la vie en société. Il va donc falloir le guider, créer un chemin avec des balises où il apprendra ce qui est interdit, dangereux, inadapté ou au contraire juste. C'est parce qu'il y aura une figure d'autorité via le père ( ou la figure Yang du coupe parental) que l'enfant pourra progresser en confiance vers sa future autonomie. Exercer cette autorité de façon cohérente et juste est une preuve d'amour de la part des parents. En effet, c'est parce que nous aimons nos enfants, parce que nous désirons qu'ils deviennent des adultes responsables et conscients, que nous aurons le courage de leur dire non. Nous assumerons le fait de les frustrer quand ils exprimeront un désir qui va à l'encontre de leur santé (il refuse de manger ses légumes, mais demande un dessert sucré par exemple), quand ils exigeront la satisfaction immédiate de posséder un objet ou chercheront à imposer leur choix. Pour être à l'aise avec cette autorité la clé va reposer sur la mise en place d'un cadre auquel les parents auront pris le temps de réfléchir et se mettre d'accord.

De quel cadre s'agit-il?

Cela va concerner l'ensemble des règles et des principes qui vont guider nos attitudes et notre positionnement face aux comportements, questions, expériences que fera l'enfant. L'enfant de moins de 6 ans a besoin pour se structurer, de connaître ce qui est admis ou interdit, ce qui peut être toléré dans un contexte précis ou totalement proscris, etc. Et cela, c'est aux parents qu'il revient de le stipuler et le faire respecter (et même entre 6 et 12 ans si besoin). Si le cadre est flou, si une fois pour la même situation on dit "oui" et puis quelques jours après "non", que se passe-t-il ? L'enfant sera perdu sur qu'il convient de faire ou pas. Il retiendra que les parents sont incohérents et au besoin en jouera, voir les manipulera. Car rappelons-nous : si le cadre est flou, c'est l'autre qui imposera son cadre, il va interpréter les règles à sa façon et bien sûr à son avantage.

Pour le couple parental, prendre un temps de réflexion et se mettre d'accord sur le type de cadre qu'ils désirent appliquer, va être vital pour assurer un climat familial avec le minimum de tensions. Cette mise au point à deux implique également qu'il faut garder à l'esprit que c'est vous l'adulte, c'est vous qui avez l'expérience et que laisser l'enfant décider alors qu'il n'a pas encore ni la conscience de la réalité, ni l'expérience de celle-ci est... très insécurisant. En effet si vous demandez à votre enfant, par exemple, de choisir ses vêtements vous sous-entendez qu'il a suffisamment connaissance de l'environnement, de l'impact de la météo, de sa physiologie, de ses capacités d'adaptation à la température extérieure, etc. pour savoir ce dont il va avoir besoin. Vous lui laissez croire qu'il sait aussi bien qu'un adulte. L'enfant est mis dans la position d'être le parent de lui-même alors qu'il n'en a pas les capacités !

Comment le définir ?

Le premier point, c'est d'être bien clair sur son objectif, et de revenir à cet objectif à chaque fois nous aurons un doute ou une question sur l'attitude à adopter.

Par exemple : l'objectif de l'éducation c'est que l'enfant puisse devenir un adulte capable de s’intégrer dans la société et de s'adapter aux changements en trouvant les ressources en lui-même comme dans son environnement (voir article précédent).

En tant que parents quelles valeurs voulons nous leur transmettre ? Quels repères voulons nous leur donner ? Une valeur, c'est une notion porteuse de sens pour conduire notre vie. Un repère c'est quelque chose qui permet de se retrouver dans le temps ou l'espace donc de se situer et de se positionner. C'est un indice pour mieux s'adapter au contexte. Il va donc falloir établir à deux une sorte de règlement intérieur. Pour s'aider, au départ, le plus facile est de partir de situations très concrètes.

Prenons quelques exemples:

Le repas: Quels sont les comportements admissibles et ceux qu'on ne tolère pas ? Quelle limite ou seuil de tolérance les deux parents décident d'adopter vis à vis de telle attitude comme par exemple:

    • parler à table Décide t-on que la règle sera "on ne coupe pas la parole" : la valeur transmise étant je respecte l'autre

    • par principe on exige de l'enfant qu'il goûte à tout : le message sera "je ne peux pas savoir tant que je n'ai pas expérimenté par moi-même". Quel positionnement aura t-on si l'enfant ne goûte pas ?

Autre situation: le rituel du coucher. Il va falloir statuer sur ce qu'on estime juste comme horaire pour aller au lit, si on fait une différence ou pas entre les soirs de la semaine et le weekend, les vacances, etc.

Ce qui peut être compliqué c'est de définir l'attitude à adopter si une règle n'est pas respectée, si une bêtise est faite. En effet, dans l'idéal le recadrage doit être en lien avec les conséquences de la règle qui n'a pas été respectée. Par exemple :

    • Si quelqu'un a subi un préjudice à cause de la bêtise voir comment l'enfant peut réparer.

    • Ne pas accéder à sa demande tant qu'il n'a pas dit s'il te plaît ou merci.

    • S'il refuse de rendre service, on cesse également de lui rendre service, etc.

Rester cohérent dans ce sens là n'est pas forcement facile. Nous voyons que poser un cadre n'est pas simple d'où l'intérêt de prendre le temps d'y réfléchir et de bien poser les choses.

Remarque : Ce cadre bien évidemment sera à évaluer en fonction de l'âge de l'enfant et du contexte.

Comment le mettre en place?

Père et mère :

deux énergies différentes pour deux fonctions distinctes.

Pour se mettre d'accord il est nécessaire d'avoir également présent à l'esprit, qu'au sein du couple parental, chacun a une fonction différente.

La fonction yang qui revient naturellement au père est celle de l'autorité. C'est lui qui fixe la loi, met les re-pères. C'est lui également qui donne de la reconnaissance : "Tu as vécu une expérience. Tu en as retiré de la connaissance, je suis fier de Toi". Donc c'est lui, de par sa nature yang, qui est le plus apte à accompagner l'enfant dans la prise de conscience qu'un acte a des conséquences et qu'il est nécessaire de les assumer.

Le message du yin va être d'une autre tonalité. La mère en attitude intérieure doit réussir à vivre "quoiqu'il se passe j'ai confiance en Toi. Même si je ne sais pas comment, je sais que tu vas trouver des solutions, je sais que tu vas réussir ta vie à ta façon". La mère donne de l'amour inconditionnel. Elle est l'énergie qui sait accueillir, consoler, nourrir. Par contre elle se doit de soutenir le père quand il exerce son autorité. C'est pour cela qu'il faut mettre au point les règles que l'on désire voir appliquer au sein de la famille avant que les problèmes ne se posent.

Remarque:

Pour une mère, à un moment donné, une difficulté peut se présenter : avoir conscience et accepter que, si jusqu'à l'âge de 6- 7 ans elle pouvait effectivement savoir et ressentir ce qui était bon pour son enfant, c'est ensuite le père qui doit prendre le relais. L'objectif étant le futur de l'enfant, seul le yang qui n'est pas dans l'émotionnel, peut créer un contexte où l'enfant va être confronté à la réalité. Ceci est d'autant plus juste s'il s'agit d'un garçon. Alors que souvent pour une mère le réflexe sera de chercher à atténuer ces conséquences comme par exemple de cacher au père que l'enfant a eu une mauvaise note pour lui épargner sa colère ou argumenter qu'il est encore petit (alors qu'il a 12 ans) etc.

Conclusion:

Comprendre que la frustration est constructive, que l'enfant doit peu à peu apprendre à prendre la mesure de ses choix et des conséquences de ses actes est quelque chose qui peut être difficile à vivre pour des parents. Savoir évaluer son positionnement pour qu'il soit juste et cohérent donc structurant pour l'enfant est aussi un challenge de chaque instant qui est loin d'être simple ou évident quand on ajoute en plus tous les autres domaines de sa vie où il faut également gérer de multiples situations avec du stress, des enjeux etc.

Bref "le métier de parents" exige avant tout beaucoup de bienveillance avec soi-même, le parent et l'enfant grandissant ensemble chacun à son niveau sur le chemin de son évolution.

4- Taï-chi ball, une pratique énergétique bonne pour le corps

En tant que thérapeute ou coach, il est impossible d'intégrer la pratique classique du Taï-chi-chuan en cabinet. En effet, les enchaînements, même les plus courts, demandent un apprentissage (plusieurs semaines voire plusieurs mois) et un encadrement (instructeur, professeur ou maître). C'est une des raison qui fait que le Qi-gong est bien plus adapté à la thérapie comme au coaching (surtout s'il ne concerne pas le sport). Le Yoga via une approche simplifiée peut aussi s'intégrer, le plus facile - et le plus efficace - restant la respiration. Pourtant l'intégration corporelle d'un concept, d'une attitude d'esprit ou d'une façon de voir la vie nécessite certaines fois des mouvements plus "Taichi". Si le mouvement doit ou peut être Yin, alors les déplacements en lenteur extrême du MNS (Mouvement Neuro- Sensoriel) sont la solution idéale. Mais si la pratique doit être plus martial, plus externe, plus Yang le Taï-chi-chuan, l'Iaï-do ou le Kyodo sont très intéressant puique Yang mais aussi emprunt d'une grande symbolique à chaque étape du processus (processus = enchaînement, forme, kata, codifié, ...).

On peut donc résumer la situation à : le Taï-chi-chuan contient la solution "médiation corporelle" mais nécessite trop de temps (apprentissage) et de savoir-faire. La Taï-chi-ball est alors une bonne solution. Cet outil pédagogique va permettre de rester dans la démarche Qi-gong tout en allant vers des mouvements plus Taï-chi. En dehors de la "balle de Tai Ji Yin-Yang" on peut très bien utiliser une "fitness medecine ball" ou tout simplement un ballon de sport. L'idée est de donner de la proprioception, du ressenti au mouvement, alors que si on le fait dans le vide, soit on ne sent rien, soit on "patauge" avec la trajectoire à faire avec les mains.

Un ballon de fitness de 1,5 kg est donc l'idéal pour débuter chez soi ou en cabinet une forme de mouvements Yang type "Taichi-Qigong-MNS".

Le Tai Chi Ball Qigong du Dr. Yang Jwing Ming est un très bon exemple d'application. Le livre et les DVDs sont en anglais mais la vidéo de présentation : youtu.be/SaP5c1jbma4 montre bien de quoi il s'agit. La base est le déplacement avant-arrière ou gauche-droite ou haut-bas comme en MNS. La vitesse est plus grande et les bras sont sollicités pour des mouvements "eau" (vagues ou ruissellements). Avant tout, pour débuter, on s'amuse, on maximise le ressenti et dix minutes plus tard on a déjà les bases ! Ensuite vous pouvez vous inspirer librement des vidéos :

Progressivement, vous pourrez pratiquer à deux : dai.ly/x2y5n2l ou avec deux balles plus petites : youtu.be/_V7dXrQUoNo ou ... sans "ball" comme le propose le Dr Yayama avec ce qu'il nomme le Qi-gong Japonais : youtu.be/nx-Vb25Fy2w .

Avant de passer à une forme plus Yin, vous pouvez regarder un enchaînement complet : youtu.be/WnPDk88y0fc .

Il existe donc une version Yin de la Taiji ball qui va donc permettre de travailler la lenteur :

Dans cette version, la petite balle orange doit suivre le chemin vert qui est la lisière entre le Yin et le Yang du Taiji comme ceci est très bien montrer sur Cameronius.com :

Si l'astuce va être de garder la balle orange en bas (gravité oblige), cela ne suffit pas à garder un mouvement fluide, la balle orange a plus que tendance à accélérer à notre insu ;o)

Cela va donc demander beaucoup d'attention visuelle, de la vigilance et beaucoup de fluidité dans tous les mouvements y compris ceux des mains. Contrairement à la Taichi-ball que l'on peut remplacer par un ballon, la Taichi-Loop-ball n'est pas très facile à faire. Je vous propose donc "ma méthode", assez facile... pour un bricoleur ou une bricoleuse.

La bille peut venir d'un roulement à bille de voiture de récupération : à voir avec votre réparateur auto ou camion.

Le manchon sera coupé en 2, il permet de ne pas déformer le tuyau à l'endroit de l'étarquage, de la tension que l'on va exercer avec le fil afin que le tuyau prenne la forme du ballon.

Un des manchon cache la jonction du tuyau qui boucle sur lui-même. Cette jonction sera collée avec de la colle pour tuyau PVC ou tout autre colle résistante : bien mettre la bille avant le collage!

Le tuyau peut être pré-formé avec une des ficelles puis assemblé sur le ballon légèrement dégonflé au préalable.

Comme la longueur du tuyau (noté L) dépend de la longueur de la circonférence du ballon (notée C), vous pouvez appliquer comme formule L = 1,6 x C. Par exemple C=76cm soit L=120cm.

Si le tuyau est plus long le "parcours spiralé" n'en sera que plus sinueux, donc, pas de souci.

Pour information, les manchons opposés seront espacés d'environ C/5,5 soit 14cm dans notre cas. Enfin, si le fil glisse, faite une légère entaille sur le manchon avec un couteau à dent.

Bon bricolage et bonne expérimentation.

5- Réflexes archaïques : rôles & conséquences.

Lors de nos stages, suite à l'exposé sur les réflexes archaïques et leur remodelage via la petite salutation au soleil (voir plus haut dans cette newsletter), il nous a été demandé s'il était possible d'apporter quelques précisions sur ces réflexes : leurs rôles et leurs conséquences.

Rôles des réflexes archaïques

A la naissance, notre système nerveux n'est pas mature. Si toutes les parties du cerveau sont bien présentes, elles ne fonctionnent pas encore pleinement. Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques qui, dès qu ils seront stimulés, vont permettre la mise en place de cette maturation.

Ils apparaissent dès la vie fœtale, pendant l'accouchement ou dans les semaines qui suivent. On en a dénombré plus de soixante-dix différents ! Ces mouvements instinctifs vont aider l'enfant à naître (réflexe tonique asymétrique du cou et réflexe spinal de galant), lui permettre de satisfaire ses besoins vitaux (réflexe de succion pour la tétée). Mais ils vont aussi permettre la formation des gaines de myeline entourant les fibres nerveuses. Cette myelinisation assurera par la suite une vitesse accélérée de la conduction de l'influx nerveux. La répétition de ces mouvements instinctifs va développer à la fois les fibres nerveuses, mais également toute une série de réseaux de communication entre les différentes parties du cerveau. En parallèle le mouvement va offrir à l'enfant tout un panel d'expériences sensorielles qui vont construire notamment ses capacités d'adaptation. Une fois que l'un de ces réflexes est apparu, il va rester activé un certain temps, celui-ci sera variable selon le type de réflexe en jeu. Puis il sera inhibé. C'est durant la première année de vie que, pour la majorité de ces réflexes, se situe cette phase d activation.

Nous comprenons ainsi mieux le rôle de ces réflexes dans le développement de l'enfant. Grâce à la répétition, certains gestes qui sont produits au départ de façon automatiques, vont pouvoir être intégrés au système corps/mental. Ils vont permettre la mise en place d'une base neurologique pour le développement du contrôle des mouvements. L'enfant va pouvoir passer d'un mouvement instinctif à un mouvement contrôlé et volontaire. Par exemple le réflexe d'agrippement (grasping) va pouvoir évoluer vers le choix de prendre ou de lâcher l'objet. Tous ces mouvements vont créer des stimulations à plusieurs niveaux notamment sensorielles créant de nouvelles connexions neuronales. Celles-ci ensuite permettront le traitement des informations base de futurs apprentissages.

Nous comprenons mieux pourquoi stimuler précocement un enfant sur le plan intellectuel n'a pas de sens et pourquoi bien accompagner son développement psychomoteur en respectant toutes les étapes (ramping, quatre pattes etc) est très important. Cela va contribuer à spécialiser les hémisphères cérébraux et favoriser les connexions entre eux. Bien sûr un environnement affectif protecteur et bienveillant est aussi un élément essentiel au bon développement des futures facultés de l'enfant.

Que se passe t-il quand l'un de ces réflexes ne se développe pas ou n'est pas intégré ou inhibé ?

1- Si le réflexe ne s'enclenche pas:

Le réseau de communication entre certaines parties du cerveau ne se pourra pas se créer. Il y aura un manque au niveau du tonus musculaire qui pourra affecter les mouvements moteurs. Or les progrès cognitifs du bébé dépendent directement de son développement moteur (cf les recherches et études de différents psychologues Piaget, LS Vigotsky, ou M.Montessori). Si les mouvements moteurs sont affectés c'est directement l'énergie Yang dans sa dimension faire, mais aussi dans sa dimension sécurité intérieure, qui va être impactée.

2- Dans le cas où le réflexe s'est bien développé mais ne s'est pas intégré au système nerveux:

Le mouvement va rester involontaire donc incontrôlé. Les processus d'apprentissages vont être perturbés. La conscience de soi dans certains domaines ne pourra pas se faire.

Prenons quelques exemples:

- Le réflexe de grasping (le bébé serre fortement quand on met un doigt dans sa main) s'il n'est pas inhibé va donner une pression excessive pour tenir un stylo, un archet ou une raquette.

- Le réflexe tonique symétrique du cou se déclenche lors de l'accouchement. Si l'enfant naît par césarienne il ne peut pas s'activer. Or c'est un réflexe qui permet la mise en place notamment de la vision proche et de la vision lointaine donc qui contribue à créer le passage d'un hémisphère à l'autre et au delà de la vision du détail à la vision globale.

- Le réflexe d'orientation de Pavlov. Si on déclenche un stimuli visuel (lumière) ou sonore, le bébé va automatiquement tourner la tête du côté de la source du stimuli. Si on étudie les impacts de cette réaction, on se rend compte qu'elle met en route toute une série de phénomènes essentiels pour le futur. En effet au delà du simple mouvement moteur, on enregistre une augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle ainsi qu'une activation de la sécrétion de certaines hormones typiques de la réaction d'alarme décrite dans le syndrome général d'adaptation (Hans Seyle). On est face à une préparation de l'organisme pour se positionner devant la nouveauté que représente la lumière ou le bruit. Cet état de stress est de l'eustress. Il est utile et constructif puisqu'il va permettre au fur et à mesure à l'enfant de se créer des repères, de répondre ou au contraire de s'éloigner. Bien sûr, si la stimulation est exagérée en durée ou en intensité, on passera à du stress négatif. Si ce processus d'intégration n'a pas pu se vivre normalement et totalement, ce sont les capacités d 'adaptation qui vont être directement affectées.

Conclusion:

Si au début de sa vie l'enfant ne peut effectuer spontanément certains mouvements, il y aura donc des domaines où il ne pourra pas enrichir son schéma corporel. Donc il ne pourra pas développer de références internes ni être dans une compréhension, et une conscience de lui-même. Cela aura une incidence directe sur ses capacités d'adaptation. Tous ces réflexes archaïques ont donc pour mission de stimuler la formation réticulaire afin de permettre la mise en place d'un certain niveau de ce que l'on nomme le tonus central. Celui-ci est responsable du maintien d'un niveau adéquat de conscience approprié aux taches cognitives à accomplir par le cortex cérébral.

Au début de notre vie, c'est bien l'action qui aide l'intelligence à se construire. L'enfant agit, puis peu à peu, il deviendra capable de mettre en relation, d'opposer, de généraliser, de communiquer donc d'entrer dans des processus de pensées. D'actions immédiates et concrètes il pourra passer à des conduites plus élaborées. Grâce aux réflexes archaïques "le tonique" va permettre la mise en place d'un capital cérébral. L'enfant va pouvoir devenir conscient de lui-même, faculté indispensable aux apprentissages intellectuels, et à notre adaptation au monde.

Aujourd'hui grâce aux neurosciences et à la confirmation de la neuroplasticité neuronale, nous savons qu'il est possible de rattraper ces étapes si elles n'ont pas pu être vécues correctement. La médiation corporelle, à travers certains exercices spécifiques, va être la solution. Bien sûr une répétition journalière sera nécessaire et ce, sur plusieurs mois. Pour un enfant la présence et le soutien des parents est donc nécessaire. Faire avec lui la petite salutation au soleil est donc une excellente solution ;o)

6- Les Mondes Parallèles, le modèle

En science-fiction la théorie des mondes parallèles est une source d'inspiration inépuisable depuis des décennies. Suivant les scénarios, les réalités parallèles seraient soit très éloignées de la notre, soit au contraire, très proches au point de s'y méprendre. La série "Silders, les mondes parallèles" arpente vraiment bien toutes ces facettes, ainsi, certaines réalités alternatives sont tellement identiques à celle d'origine que nos héros les confondent !

Mais dans le "vrai monde" qu'en est-il, et plus exactement dans la monde symbolique et métaphorique de notre psyché, les mondes parallèles sont-ils réels, quantiques ou purement ludiques ?

La clef va être de revisiter la notion d'objectivité, cette objectivité "objective, rationnelle et scientifique" que prône depuis plus d'un siècle notre pensée occidentale « française à la Descartes ». Si pour la science le vécu subjectif est, au mieux, une donnée parmi d'autres, pour notre vie, le vécu subjectif ne serait-il pas la seule donnée fondamentale de notre bien-être ? Les traditions de sagesse comme le mouvement de psychologie humaniste s'accordent pour affirmer que la force de la subjectivité, de comment on vit les choses, est plus importante que l'objectivité. En ce sens, les neurosciences nous le confirment tous les jours, notre vie, notre perception de la vie, notre vécu est éminemment... subjectif !

Donc si l'objectivité est un leurre pour notre vie, notre bien être et notre mieux être, la subjectivité devient la réalité et la subjectivité de l'autre... un autre monde ! Ce que pense et vit une femme asiatique n'a rien à voir avec ce que pense et vie un trader américain. A une même situation, ils réagiront différemment, ne feront pas les mêmes interprétations.

Les mondes parallèles, c'est donc les 7 milliards de "mondes des Autres" qui sont les mondes parallèles. A chaque fois que nous sommes en inter-action avec un autre humain, nous sommes en train de « slider » un monde un parallèle. Si c'est un proche, son monde ressemble au nôtre, sinon son monde peut être à l'opposé du notre en terme de comportements ou de valeurs. Avec certaines personnes « les âmes soeurs » on peut même avoir l'impression que c'est le même monde que nous, que « tout est pareil », mais bien sûr c'est faux : personne ne pourra jamais « vraiment » vous comprendre puisque vous n'êtes pas son monde !

En tant que thérapeute, il va être important de bien comprendre et d'accepter cette vue des choses afin d'essayer de rentrer dans le monde de l'autre, de rentrer dans sa subjectivité pour comprendre au mieux sa problématique et son contexte. C'est un exercice difficile et même très difficile, qui nécessite beaucoup d'abnégation et d'ouverture. Le biotesting est une aide énorme, car il tient justement compte de toutes les dimensions subjectifs. Il permet, en fonction du contexte et/ou de l'objectif de sélectionner les données pertinentes, les paramètres significatifs, les actions écologiques POUR LA PERSONNE, dans son monde.

7- Press-Bloging

Mouvement Neuro-Sensoriel / Taï-chi archétypal

Sur le blog vous trouverez 4 articles qui pose les bases de cette pratique de médiation corporelle holistique en coaching, en thérapie ou en pratique personnelle sans facilitateur :

Depuis la création de ce blog, un site spécialisé c'est ouvert: MeditMouv

Ba-Duan-Jin

Un récapitulatif complet des vidéos et images liés à cette pratique de mieux-être et de no-stress : Ba-duan-jin ou les 8 brocarts .

Psychologies & Yoga

"Officiellement", via le numéro 24 de mai-juin 2016 de Psychologies, le Yoga est véritable un outil de travail sur la psyché au sens psychologique du terme :o)

Décodage métaphorique des mal-êtres

Sur Issuu, en ligne, "Le Grand Dictionnaire des maladies" de Jacques Martel.

Livret des messages du TQC

Nouvelle page sur le site du Tarot Quantique, avec l'ajout, en différents formats du livret des messages des lames du Tarot Quantique Celtique.

Thérapeute

  • "Le mot thérapeutein, en grec, signifie d'abord soigner, prendre soin. C'est la nature qui guérit, c'est la vie qui guérit. Le rôle du thérapeute est de créer, ou de permettre les meilleures conditions pour que la guérison puisse advenir.

Le thérapeute ne guérit pas, mais il crée le lieu, le milieu, l'atmosphere, les conditions favorables pour que la guérison ait lieu. Le médecin, au sens majuscule du terme, c'est la nature, et le thérapeute est là pour collaborer avec elle."

Jean-Yves Leloup

Formation à l'Ethérapie

Cette année les 3 stages auront comme thème :

    1. La géobiologie holistique quantique

    2. L'inspiration par l'ennéagramme des 9 muses

    3. Le décodage dans la non-dualité

Le 4ème stage reste orienté pour l'acquisition du protocole de base en Ethérapie.

(340€/WE, nécessite d'avoir son Tao intérieur)

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